Souvenirs de Trimbach en images
Venez découvrir à ce lien les photographies et cartes postales qui vous permettront de voyager dans le passé de la commune
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Superficie : 420 ha
Population 2015 : 564 habitants
Habitants : Trimbachois
Cours d’eau : le Warschbach
Origine du nom: de l’allemand Triegenbach signifiant « au confluent des trois ruisseaux ».
C’est en 1127 que le village est mentionné pour la première fois dans l’histoire de l’abbaye de Koenigsbrück sous le nom de Triegenbach. Le village appartient aux Fleckenstein et aux évêques de Spire. Le XIXème siècle est marqué comme dans de nombreux endroits de la région par une forte émigration. La Seconde Guerre mondiale entraîne la disparition de la grande communauté juive du village.
Un édifice antérieur, de style baroque, fonctionnait sur le principe du simultaneum. Il est détruit en 1940, lors des combats sur la ligne Maginot. Le curé Wendelin Heinrich prend alors en charge la reconstruction. L’église est rebâtie sur les murs de l’ancien bâtiment, en respectant les plans de celui-ci, par une entreprise locale. Une grande partie des travaux est exécutée bénévolement par des paroissiens.
Seul l’aspect intérieur est modifié. Les vitraux ont été exécutés par Guri. A l’extérieur subsiste la pierre tombale d’un membre de la famille Fleckenstein.
Sainte Catherine refuse, en raison de son mariage mystique avec le Christ, d’épouser l’empereur d’Alexandrie. Elle est condamnée à mourir déchirée par une roue garnie de pointes, mais celle-ci se brise miraculeusement. Elle meurt finalement décapitée en 310. Sainte Catherine est la patronne des jeunes filles, des clercs et des charrons. Cette statue, de style rhénan, reprend comme attribut de la sainte la roue brisée.
Saint Laurent, diacre du pape Sixte II, meurt en 258. Il est martyrisé à Rome lors de la persécution de Valérien. Selon la tradition, il aurait été brûlé sur un grill. C’est pourquoi il est souvent représenté avec ce symbole.
Il existait à Trimbach trois confessions : catholique, protestante et juive. Chacune était dûment représentée, possédant son cimetière et son lieu de culte.
La ligne Maginot est une ligne de fortification située à l’est et au nord des frontières françaises. Elle a initialement pour but d’empêcher toute attaque surprise et de permettre à l’armée de se mobiliser dans de bonnes conditions. Le projet est adopté en 1929. La Ligne est divisée en secteurs fortifiés comprenant chacun un certain nombre d’ouvrages et des obstacles antichars. Les avant-postes sont défendus par des blockhaus isolés formant casemates et couverts par de gros ouvrages d’artillerie plus en retrait, qui sont renseignés par des observatoires.
Des troupes d’infanterie occupent les intervalles et ont à leur disposition des abris bétonnés enterrés à l’arrière. Cet élément a été commandé par le général Marcel Bigeard.
Source: „Le patrimoine des communes du Bas-Rhin“ éditions FLOHIC 28 avenue Jean Jaurès 94120 Charenton-le Pont 1999
Il y avait, à Trimbach, avant la Seconde Guerre mondiale, une forte communauté israélite. Certains sont spécialisés dans le commerce local des bestiaux, ou bien servent d’intermédiaires auprès des paysans alsaciens. D’autres sont artisans, colporteurs ou brocanteurs. La communauté juive prête également de l’argent. La communauté juive de Trimbach est largement déportée au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Par Elie SCHEID «Histoire des juifs de Haguenau et histoire des juifs d’Alsace»
1755 : conflit entre les juifs de Trimbach et de Niederroedern au sujet du règlement du cimetière. La cause fut portée devant le rabbin Lazarus Moyses à Haguenau (rabbin de Haguenau et environs).
La communauté de Niederroedern s’est séparée de celle de Trimbach pour le cimetière depuis 1878.
Archives : Israelitisches Konsistorium des Bezirks Unter-Elsass Strassburg